Le nécessaire changement de rapport de ce territoire à la culture

Ses actions reposent sur deux principaux leviers

– la gestion des équipements de compétence communautaire : le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) ; la Bibliothèque d’Etude et d’Information (BEI).

– une politique de soutien aux théâtres, festivals et projets structurants.

Les contraintes budgétaires actuelles pèsent sur ce dernier levier, le soutien au festival Musiques Actuelles (450 000 euros par an) ayant par exemple été supprimé en 2010.

Par ailleurs, la programmation des théâtres subventionnés se fait de façon très autonome ? par rapport à une ligne communautaire encore à définir sur ce plan.

Il apparaît cependant évident que la masse critique pour une politique culturelle plus ambitieuse sera atteinte à terme grâce au « projet Louvre; ». Le pôle de médiation constitué du centre de convention et d’un lieu d’exposition pourra en effet devenir le support d’un projet culturel d’introduction aux musées et aux ?uvres. Le projet pourra d’autre part s’appuyer à la fois sur la démarche professionnelle des musées et sur les moyens culturels et éducatifs de la CACP et du CG95.

De façon générale, il sera sans doute nécessaire de reconfigurer l’ensemble des priorités de l’action culturelle de l’agglomération au regard de ce changement de barycentre. La période 2014/2015 apparaît ainsi doublement charnière pour le rapport du territoire de l’agglomération à la culture.

Les chroniques culturelles de Nicolas Defaud sont issues de Terrains de culture, le blog des élèves administrateurs territoriaux.