Une vision écologiste de la santé
Pourquoi le cancer et les maladies cardio-vasculaires progressent quatre fois plus vite que les changements démographiques ? L’Organisation Mondiale de la Santé évoque une « catastrophe imminente » liée aux maladies chroniques dont les causes sont liées à notre environnement notamment l’utilisation de pesticides, de sels, etc. Entretien avec Andre Cicolella, chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS).

« Avoir une vision écosystémique de la santé, c’est prendre en compte la santé de la planète et c’est tout à la fois œuvrer en faveur d’équilibres durables de nos régimes sociaux »
l’affaire des éthers de glycol
André Cicolella, on vous connaît depuis 1994 pour avoir mis sur la place publique l’affaire des éthers de glycol : vous aviez pointé la toxicité de ces composants chimiques alors contenus dans de nombreux produits non-alimentaires courants. Pouvez-vous nous raconter cette affaire ? Vingt ans après, quelles conclusions en tirez-vous pour la santé publique ?
Une vision écologiste en matière de santé
Votre expérience de chimiste et de lanceur d’alerte vous a amené à écrire et à vous engager : vous êtes l’auteur en 2013 de Toxique Planète – Le Scandale invisible des maladies chroniques (Le Seuil). Selon vous, qu’est-ce qu’une vision éco-systémique en matière de santé ?
Entretien : Jean-Marc Pasquet
Image : copyright FTV
Montage : La fabrique documentaire