Et si l’avenir était aux deux-roues électrique ?

Le transport représente en Europe près de 22% des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit du premier secteur d’émission, après la production d’énergie.

Le transport est aussi la principale source de particules fines et de polluants tels que le dioxyde d’azote ou l’ozone : à Paris, 58% des particules proviennent des transports. Les villes françaises voient les pics de pollution se succéder, et leurs habitants en perçoivent clairement les symptômes : toux, irritations de la gorge, yeux qui piquent. En outre, ces pollutions causent plusieurs dizaines de milliers de décès chaque année (1). De plus, les études réalisées montrent que l’impact sur la santé est progressif avec la concentration de polluants, mais qu’il n’y a pas d’effet de seuil : autrement dit, même lorsque les français ne le sentent pas, leur santé subit les effets de ces polluants.

Des véhicules moins polluants, mais…

Le sujet n’est pas nouveau, et les véhicules mis sur le marché ont été régulièrement améliorés pour en tenir compte. Ainsi, les voitures de la nouvelle norme Euro6 émettent 20 fois moins de particules que ceux mis sur le marché il y a 20 ans. Mais cette approche touche plusieurs limites. D’abord, elle n’a d’effet que sur les véhicules récents – comme chacun peut le constater en observant la fumée noire sortant des vieux bus qui traversent parfois nos villes. Ensuite, les filtres vieillissent : le niveau d’émission sera donc faible au moment de la mise sur le marché, mais il se dégradera avec le temps, surtout pour les véhicules réalisant des trajets trop réduits pour que les filtres soient « nettoyés » par la chaleur des gaz d’échappement. Par ailleurs, le filtre réduisant les performances du moteur, certains automobilistes prennent le risque de le faire retirer. Le prix des systèmes de filtration a en outre fortement progressé – il peut atteindre 10.000 euros pour un camion. Enfin, ces normes ne touchent les deux-roues qu’avec retard : alors que les automobiles sont soumises à la norme Euro 6, les motos ne se conformeront à l’Euro 4 qu’en 2016 (2017 pour les cyclomoteurs).

Le deux-roues électrique : une alternative crédible mais peu connue

Face à ce constat, la première voie consiste évidemment à réduire le besoin en kilomètres : villes mieux conçues, services administratifs en ligne évitant des déplacements inutiles,… La seconde option consiste à réduire le besoin en énergie du kilomètre, en développant les transports en commun ou le covoiturage.
La troisième option consiste à utiliser des sources d’énergie qui produisent moins de polluants que l’essence ou le diesel. Elle a longtemps été marginalisée par manque de substituts crédibles.

Certes, des voitures électriques sont mises sur le marché depuis des années, mais leur coût total d’utilisation (c’est-à-dire le prix d’achat y compris batteries, d’entretien et de recyclage) et leur fiabilité relative étaient tels que, même après des aides publiques extrêmement élevées, elles ne pouvaient remplacer massivement les véhicules thermiques. Au total il ne s’est vendu 320.000 voitures électriques (2) dans le monde en 2014, soit 0,4 % des 80 millions de voitures vendues la même année.

Mais au même moment, ce sont 35 millions de deux-roues électriques (3) qui ont été vendus. Preuve de la maturité économique de cette solution, c’est dans les pays en développement que l’on constate la percée le plus forte. En Chine, il y a un deux-roues électrique pour dix personnes. Et, contrairement à ce que l’on entend parfois, il ne s’agit pas là d’un choix uniquement poussé par des normes publiques, mais d’un véritable choix économiques : compte tenu des économies réalisées sur le carburant, et du faible coût des deux-roues, l’investissement peut y être rentabilisé en deux ans (4) !

Pertinent même lorsque l’électricité vient de combustibles fossiles

Le véhicule électrique est parfois critiqué au motif que lorsque les centrales électrique utilisent du fioul, il serait plus efficace de transformer le carburant directement en mouvement dans le moteur du véhicule. En effet, le véhicule électrique nécessite une centrale qui transforme le carburant en mouvement (grâce à une turbine) avant de transformer ce mouvement en électricité (grâce à un générateur électrique), avant de stocker cette énergie dans une batterie, puis de retransformer cette électricité en mouvement grâce à un moteur électrique. Chaque étape conduisant à des pertes, le moteur à essence qui n’utilise qu’une étape n’est-il pas plus efficace ?

En fait, non, pour plusieurs raisons :

1 – L’efficacité d’une centrale électrique de dernière génération peut atteindre 54% en cycle combiné, c’est-à-dire dans une centrale qui réutilise les gaz d’échappement d’une première turbine pour entraîner une deuxième turbine à vapeur. A l’inverse, l’efficacité d’un moteur à essence est nettement inférieure, de l’ordre de 38 % au mieux ;

2 – Un moteur électrique ne consomme rien au ralenti, alors que le ralenti d’un moteur thermique en utilisation urbaine représente plus d’un sixième de sa consommation ;

3 – Le freinage d’un véhicule électrique peut être « régénératif », c’est-à-dire qu’au lieu de chauffer l’air avec ses freins comme le fait un véhicule thermique, un véhicule électrique peut, en utilisant son moteur comme un générateur, récupérer un tiers de l’énergie dissipée lors du freinage ;

4 – Parce qu’il fournit un couple constant sur une plage de vitesses large, un moteur électrique peut fonctionner sans boîte de vitesses, ce qui réduit les pertes liées à la transmission. Ce n’est pas le cas d’un moteur à essence qui nécessitera une boîte de vitesse, qui augmentera le poids et les pertes d’énergie du véhicule.

Au total, sur 100 cl d’essence, 7 seront réellement utilisés pour faire avancer un véhicule thermique, alors que ce chiffre pourra atteindre plus du double pour un véhicule électrique (cf. graphique ci-après) si l’électricité est produite à partir d’essence. Ce sera évidemment moins vrai si l’électricité est produite à partir de charbon, ou si les centrales électriques sont d’un modèle peu performant. Mais dès lors que l’électricité sera produite à partir de carburant liquide, de gaz ou mieux d’énergie nucléaire ou renouvelable, rouler à l’électrique réduira la pollution parce que le moteur électrique est plus adapté à des cycles d’accélération/freinage/ralenti.

Figure 1 : Utilisation de 100 cl d’essence dans un véhicule thermique

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Source : Wikipédia et calculs de l’auteur.

Figure 2 : utilisation de 100 cl d’essence dans un véhicule électrique

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Source : Wikipédia et calculs de l’auteur.

Un coût total d’utilisation accessible, mais des difficultés d’adoption à surmonter

Il ne suffit pas qu’une solution soit efficace pour l’environnement pour qu’elle se diffuse largement. Il faut d’abord que l’équation économique soit positive : si entre le prix d’achat, le prix de revente et le coût de fonctionnement le client ne s’y retrouve pas, ils n’achèteront pas le véhicule. Il faut ensuite que les clients adaptent leur habitudes aux contraintes de l’électrique. Pour cela ils doivent être convaincus qu’ils peuvent l’utiliser au quotidien, compte tenu par exemple de l’autonomie ou de la disponibilité ou non de bornes de recharges.

Le cas des motos électriques illustre bien ces difficultés d’adoption (5). En effet, si les vélos électriques commencent à se développer dans notre pays, les motos électriques sont beaucoup moins connues de leurs clients potentiels. Nous parlons ici de modèles adaptés aux goûts des pays développés, très différents des petits scooters électriques utilisés par les Chinois : par exemple le modèle Zero DS de la société américaine Zero Motorcycles passe de 0 à 100 kilomètre/heures en 3,3 secondes, soit plus rapidement qu’une Porsche 911 Turbo.

La grande majorité des utilisateurs potentiels ne savent même pas qu’il en existe, ne savent pas où sont les concessionnaires où ils peuvent les essayer. Ils assimilent la moto électrique à des produits peu performants, alors que les moteurs électriques récents atteignent des performances qui dépassent largement celles des modèles thermiques habituels.
Par ailleurs, ils constatent le prix d’achat élevé, mais n’ont aucune idée des économies qu’ils peuvent réaliser par la suite. Or, comme le montre la comparaison ci-après (6), sur dix ans d’utilisation c’est la moto électrique qui est la moins coûteuse. Et encore cette comparaison tient-elle compte de surcoûts d’entretien liés au petit nombre de modèles électriques en circulation : une fois que les deux-roues électriques seront davantage diffusés, l’écart devrait être de plus de 3.000 euros en faveur du modèle électrique !

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La transition vers une mobilité verte, prisonnière du court terme ?

Si les usagers des routes peinent à évoluer vers une mobilité plus écologique, c’est donc moins pour des raisons purement économiques qu’en raison d’un mélange de méconnaissance des solutions disponibles et de focalisation sur le court terme. Le coût d’achat rebutera beaucoup de clients potentiels, alors que la solution la plus économique à long terme est au contraire d’investir pour payer cher au kilomètre. En théorie, il y aurait là une bonne affaire à faire pour un financier, qui pourrait louer le véhicule et empocher une partie des économies. En pratique, ce type de financement sera difficile à monter sans véritable marché de l’occasion (qui permet de revendre la moto en fin de location), et ce marché de l’occasion sera lui-même limité tant que les ventes de véhicules neufs seront limitées !

On peut voir le verre à moitié vide, et se désoler de voir la lenteur du développement de telles solutions à la fois moins coûteuses pour leurs propriétaires, et moins polluantes pour les villes. Mais on peut également être optimiste en se disant qu’il existe dès à présent des façons rentables de réduire fortement la pollution et les émissions de CO2 qui se développeront nécessairement à long terme. Et d’ici là, on peut faire une très bonne affaire en achetant un deux roues électrique d’occasion en bon état !

Cet article a été écrit par Vincent Champain, pour le pôle « Innovation » de l’Observatoire du Long Terme et publié sur le site du quotidien La Tribune le 5 janvier 2016.

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[1] Rapport du Sénat « Pollution de l’air : le coût de l’inaction », 2015.
[2] InsideEVS.
[1] « The Role of Electric Two-Wheelers in Sustainable Urban Transport in China: Market analysis, trends, issues, policy options », disponible sur https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/3792fu2.pdf
[4] « The Role of Electric Two-Wheelers in Sustainable Urban Transport in China: Market analysis, trends, issues, policy options »
[5] Le rapport « Transition par l’Innovation » analyse plusieurs dizaines de cas et détaille les blocages possibles. Disponible sur http://tti.onews.eu
[6] Données constructeurs, prix de marché et calculs de l’auteur. Coût du financement : 4%.

 

Oser une politique économique écologiste régionale

Pour les écologistes, la priorité est de construire un toit pour les créateurs et entrepreneurs franciliens. Il doit reposer sur les fondations d’une politique centrée autour de la transition énergétique. Loin d’une vision restée figée dans une France pompidolienne où l’investissement, parfois inutile, prend le pas sur l’accompagnement des dynamiques de ceux et celles dont c’est la vocation.

Trois piliers

Le fondement de la région économique que nous voulons est lisible. Il est de favoriser le rapprochement entre le travail et les lieux d’habitation. Pour cela, nous encouragerons des « écosystèmes de production ». A l’heure de l’économie numérique et collaborative, du Fab Lab et du co-working, les dispositifs régionaux sont les charpentes d’une réponse globale aux entrepreneurs, commerçants et artisans. En intégrant dans chaque cas, les contraintes du concepteur, du fournisseur au recycleur en passant par le producteur et le financeur pour favoriser ce rapprochement des distances.

La région que nous voulons sera partenaire de la résilience des territoires. En appuyant les efforts de diminution des pollutions et des nuisances dans une logique de circuits courts. Notre plan sur la méthanisation par exemple, associe à un effort de valorisation des déchets la production d’une énergie locale et propre. Il illustre notre volonté de faire de notre politique économique un axe fort de l’aménagement et de la solidarité entre nos territoires ruraux et urbains, du cœur de la métropole et de la grande couronne. Nous nous engageons résolument dans une Ile-de-France « zéro déchet » d’ici 2025 en stimulant de 100 millions d’euros sur la mandature les filières industrielles du tri, du compostage et du réemploi.

La région que nous voulons accompagne les entrepreneurs à tous les étages de la création. De l’amorçage des projets à leur incubation, en développant leur vocation sociale et solidaire, en soutenant les modes de financements innovants. Elle est garante de la pérennité locale des emplois et de leur ancrage territorial. Notre projet se fonde sur la qualité de nos réseaux pour lesquels nous avons adopté un plan historique de remise à niveau. Il vise à la performance de nos infrastructures sanitaire et sociale au service de la qualité du travail et du bien être de tous ses travailleurs.

En clair, nous portons l’ambition d’une Haute Attractivité Ecologique pour notre région. Elle s’écarte d’une région de bas coûts et de la banalisation compétitive. A l’heure de l’économie de nos ressources, notre région sera chef de file d’une économie circulaire. Cet objectif n’est pas une contrainte qui viendrait s’ajouter aux angoisses quotidiennes des patrons. Elle est un chantier de mobilisation vers lequel créateurs, producteurs et consommateurs ont l’opportunité de créer de la valeur utile pour l’avenir de notre région et au bénéfice de chacun.

Le mirage du prix unique du carbone

Dans quelques semaines, les pays réunis à la Conférence sur le climat de Paris (COP 21) tenteront de conclure un accord visant à limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici à la fin du siècle.
Pour limiter le réchauffement, il faut à terme ne plus émettre de gaz à effet de serre. Or, sauf à arrêter de respirer, nous ne serons jamais dans un monde sans gaz à effet de serre. Ce sont les émissions nettes qu’il faudra annuler, en ne conservant que les émissions de gaz inévitables et celles qu’il serait trop coûteux de réduire, tout en développant des moyens de compenser ces émissions (en plantant des végétaux ou des technologies existantes ou restant à inventer).

En théorie, le meilleur outil pour pousser à la réduction des gaz à effet de serre est un « prix carbone » unique, payé pour chaque tonne de gaz émise. Ainsi, les technologies peu carbonées pouvant remplacer à un coût modéré des technologies qui le sont plus deviendront rentables. A l’inverse, les solutions qui ont un coût par tonne de gaz évitée tellement élevé qu’elles n’ont pas de sens économique ne trouveront pas d’équilibre financier. Au total les efforts seraient concentrés là où ils sont le plus efficaces.

Trois difficultés liées à un prix unique carbone

Cette idée simple se heurte cependant à trois difficultés. D’abord, la dépendance aux gaz à effet de serre varie fortement : 650 grammes de CO2 par dollar de revenu national en Chine, 340 aux Etats-Unis, 210 en Allemagne ou 140 en France. Un prix unique induirait donc des efforts inégaux, difficiles à faire accepter. Deuxièmement, un prix unique ne distingue pas les pays développés (dont l’industrialisation a causé une part significative du stock actuel de gaz à effet de serre) et les pays en voie de développement (qui revendiquent un « droit de tirage » équivalent). Enfin, ce prix présente à la fois un impact « incitatif » (en incitant au développement de technologies bas carbone) et un impact « punitif » (en poussant à la réduction, voire à la fermeture, de secteurs émetteurs). Or si le premier impact ne pose que des questions budgétaires, le deuxième impact peut menacer des milliers d’emplois.

Ces difficultés ne sont pas insurmontables, mais elles conduisent à séparer deux choses. D’une part, définir une valeur de référence carbone, qui permet d’informer chacun sur la valeur mondiale de ce que devrait valoir ou coûter à long terme une tonne de co2. D’autre part, mettre en place des prix carbone qui donnent des signaux économiques – incitatifs ou punitifs – poussant entreprises et ménages à émettre moins. Définir une valeur de référence est un travail technique qui relève d’experts. Mettre en place un prix est une décision politique qui définit l’effort demandé à chaque pays et chaque secteur économique. Elle se traduira mécaniquement par « des » prix différents selon la dépendance au co2, les moyens économiques pour agir et la nature des besoins d’adaptation des secteurs intensifs en co2. Le Burkina Faso et la Suède ne seront pas au même niveau avant plusieurs générations. L’Allemagne ou la Pologne s’opposeront aux projets demandant des ajustements brutaux à leurs secteurs émetteurs. L’écotaxe a montré que des sensibilités existaient également en France.

Prix incitatif et prix punitif du carbone

Il est donc urgent de définir une valeur de référence mondiale qui fasse l’objet d’un consensus scientifique au moins des principaux pays concernés. Une telle référence donnerait une cible claire aux industriels et aux innovateurs. Chaque pays pourrait ensuite implémenter sous la forme d’une trajectoire de prix « duale », c’est-à-dire un prix « incitatif » destiné à donner l’incitation la plus forte possible aux technologies vertes, et un prix « punitif » visant à réduire les émissions existantes à un rythme acceptable. Sans cette multiplicité des prix, l’hétérogénéité des pays et les enjeux sociaux des secteurs émetteurs rendront tout consensus impossible, et il ne se passera rien du tout. Or le temps presse.

Cette contribution a été publiée dans Les Echos par Vincent Champain, Président de l’Observatoire du Long Terme

Que disent les 4 motions du PS sur la Défense ?

Les membres du Parti Socialiste vont voter pour l’avenir de leur parti politique. Mais les sujets “défense et relations internationales” sont-ils au programme ?

Les motions :  Ce sont des textes d’orientation de politique générale. Le 21 mai, les adhérents du PS voteront et les deux motions qui arriveront en tête, se confronteront à nouveau le 28 mai. Le congrès à Poitiers (5/7 juin), permettra l’élection du nouveau secrétaire général (soit un des porteurs de l’une des motions). Il est donc important de connaître les engagements “défense de ces différentes motions qui engageront la politique du PS sur plusieurs années :

Motion A, présentée par, Cambadélis Jean-Christophe « Le renouveau socialiste » :

  • « Les priorités sont et doivent être respectées : l’emploi, l’éducation, la sécurité, la justice. La défense devra s’y ajouter face aux charges de la France. C’est pourquoi nous demandons que le financement des opérations militaires contre le terrorisme soit exclu par la Commission européenne du calcul des déficits publics. »

Motion B, présentée par, Paul Christian « A Gauche pour gagner ! » :

  • « Un conseil national annuel sera consacré aux choix de politiques étrangères et de défense. »

Motion C, présentée par, Augier Florence « Osons un nouveau pacte citoyen et républicain » :

  • « La francophonie est aujourd’hui menacée par l’expansion des États-Unis et de la Chine en Afrique.»
  • Proposition 116 : Nous préconisons d’ores et déjà la libre circulation des ressortissants de l’Afrique francophone dans tout l’espace francophone qui pourrait apporter un début de réponse à ces questions.

Motion D, présentée par, Berger Karine « La Fabrique » ;

  • « Face aux grands défis mondiaux que sont la protection de l’environnement, la lutte contre la faim dans le monde, la résolution des conflits, le désarmement nucléaire, la régulation de la finance, la France doit faire entendre sa voix. »
  • ” Nous devons poursuivre la promotion du droit international et porter une vision multilatéraliste du monde géopolitique, comme nous avions su le faire en 2003 en refusant l’intervention en Irak.”
  • Proposition n°9 : faisons de la promotion du multilatéralisme onusien le fil conducteur de la politique étrangère de notre pays, sans jamais renoncer à nos valeurs.

Notons que ces sujets “défense et relations internationales” ne sont pas des sujets centraux. Pour autant, les motions B et D, sont les deux seules à réellement proposer des actions qui montrent une volonté de travailler d’une manière plus active et différente (surtout la motion D) le sujet “défense”.

 

Retrouvez les chroniques de Jean-Marie Collin sur son blog

Mon village, c’est Kinshasa


Peinture : Jean-Marie Moké fils

« Partout à Kinshasa, il y a des sons qui existent : des sons de voitures, des sons d’églises, des sons de musiques de bar, et les gens font la fête malgré tout ce qui les oppresse? Car il n’y a pas de liberté d’expression, la vie sociale est catastrophique ici. Mais tout le monde veut exister et pour cela tout le monde se bat pour survivre, tout le monde est obligé de créer. »
Yves Sambu, collectif SADI (Solidarité des artistes pour un développement intégral)

Enregistré en juin 2013 à Kinshasa, ce documentaire audio donne la parole aux résident/es de quartiers populaires de la capitale de la République démocratique du Congo, deuxième ville d’Afrique subsaharienne avec plus de 10 millions d’habitant/es. D’un quartier à l’autre, le micro se promène, à pied ou en fula-fula (mini-bus), pour recueillir les difficultés quotidiennes, les joies et les rêves des Kinois, pour livrer de Kinshasa un portrait autant sonore que documentaire.

Mon village, c’est Kinshasa
Un documentaire audio de Benjamin Bibas mis en son par Sébastien Lecordier, avec la collaboration de Sébastien Godret
Enregistrements : Benjamin Bibas et Sébastien Godret
Réalisation, mixage : Sébastien Lecordier
Production : Radiofonies Europe (www.radiofonies.eu)
Durée : 50 min

Merci à la Fondation Hirondelle, au collectif de journalistes Medumas et au collectif d’artistes SADI.

Diffusions radio
– RTBF – La 1re, émission « Eldoradio », dimanche 1er juin 2014 à 22h
– Radio Aligre, émission « Liberté sur paroles », lundi 16 juin 2014 à 9h
– Africa n?1 (extraits), émission « La Grande matinale », mardi 17 juin 2014 à 9h
– Radio Campus Dijon, le 18 juillet 2014

Diffusions in situ
– exposition « La Ville africaine », Latitude 21 (Dijon), 19 avril – 18 juillet 2014
– Radiofonies Europe (73 bd Barbès, Paris 18e), le 27 juin 2014 à 20h