Quelles mobilités en zones rurales et péri-urbaines ?
Après avoir publié un rapport très incendiaire sur les voitures électriques (et le risque de les voir partir en fumée), le Centre d’Analyse Stratégique se penche désormais sur les « Nouvelles mobilités dans les territoires périurbains et ruraux ».
AIDER L’AUTOPARTAGE A LA PLACE DES BUS VIDES
A priori, les constats qu’il fait dans un pré-document sont exacts. Ses propositions semblent aussi aller dans le bon sens. Mais elles ne sont pas très inventives, selon les premiers échos que j’en ai eu. Alors, voici deux propositions pour aller un peu plus loin que les constats rebattus du CAS (en même temps, c’est bien que le gouvernement entende ceux-ci, car lui n’a pas l’air encore convaincu… vu comme il aide le secteur automobile).
Tout d’abord, la voiture partagée en zone rurale (ou péri-urbaine) doit l’être doublement : non seulement il faut que les collectivités aident le développement de l’autopartage dans les villages (plutôt que de payer des bus qui roulent à 90% vides), mais en plus, elles doivent inciter à la pratique du covoiturage avec les voitures ainsi mises à disposition, pour que ceux qui ne savent / peuvent pas conduire aient aussi des moyens de se déplacer.
On peut faire ses courses à l’hyper… en vélo Concernant les grandes surfaces, extérieures aux villes, il faut les taxer selon la taille de leurs parkings ou le nombre de voitures s’y rendant. Ainsi, elles pourraient devoir développer des services de bus et de covoiturage pour limiter ces taxes. Cela leur permettrait de savoir à quels moments les foules vont débarquer, et donc d’ajuster leur personnel à ces créneaux. Ce serait donc gagnant – gagnant, puisqu’elles feraient des économies tout en permettant de limiter les gaz à effet de serre que leur modèle économique entraîne.
Sinon, désormais, j’habite en zone péri-urbaine. Et je compte bien le faire sans acheter de voiture. Je raconterai tout cela sur un article à venir (que je tenterai de ne pas manquer de signaler sur celui-ci). Cela nécessite des choix et des connaissances pointues sur les modes de déplacements disponibles, mais ça doit être possible, bon sang de bois 😉 Car, bien sûr, l’un des principaux problèmes en zones péri-urbaines, c’est qu’il y a des alternatives à la voiture individuelle en possession propre, mais que quasi personne ne le sait…
Le blog de Ludovic Bu