Trois tabous écolos : le glyphosate et le train (1)
Chronique en trois parties sur des contradictions écologistes non résolues
La suppression du glyphosate fragilise-t-elle le train ?
Le glyphosate est la molécule du Roundup entrée dans le domaine public en 2000. Rares sont ceux qui savent que le premier utilisateur est…la SNCF. En effet, la compagnie nationale des trains épand ce phytosanitaire pour désherber les voies avec un système de désherbeurs, soit environ 35 tonnes par an.
L’opérateur ferroviaire éprouve les mêmes contraintes de rétrécissement de l’horizon de l’utilisation de ce produit et sera prêt normalement en 2021. Entre autres alternatives, l’intervention humaine, ou des bâches, posées entre les voies, qui poseront d’autres problèmes d’ordres sociaux (accidents du travail). La SNCF teste en ce moment d’autres molécules aux effets prometteurs et plus saines.
Le coût de l’alternative -mécanique- pourrait avoisiner le demi-milliard en fragilisant ainsi le ferré face aux autres trafics. Sauf à dégrader les standards d’entretien et donc de revoir les vitesses, c’est-à-dire de dégrader la compétitivité du train, déjà fragile.